A la fin de la première semaine de juin, les prix du pétrole brut enregistrent une nouvelle baisse d’une semaine sur l’autre. Et ce, malgré les récents commentaires des principaux représentants de l’OPEP+, la baisse des taux de la BCE et le regain d’espoir d’une première baisse des taux de la Fed à l’automne.
Cela peut vous surprendre: je suis certes un représentant de l’industrie pétrolière, mais je m’exprime ici sur l’approvisionnement en électricité et l’énergie nucléaire. Il est dans l’ADN des pétroliers d’être responsables d’un approvisionnement énergétique abordable, sûr et disponible à tout moment. Cela implique également une compréhension approfondie des conditions logistiques et physiques nécessaires à assumer ces tâches. Or, on constate ces derniers temps des dérives, au point que les compagnies pétrolières représenteront dans les années à venir la dernière ligne de défense pour un approvisionnement en électricité sûr en hiver. En cas d’urgence, elles nourriront en Diesel des centaines de générateurs électriques ainsi que de grandes centrales électriques au fioul. Or, en dehors de l’espace germanophone, d’autres voies sont empruntées.
Les conducteurs de voitures anciennes et autres fans du moteur à combustion souhaitent continuer à utiliser des systèmes de propulsion éprouvés tout en roulant de manière respectueuse du climat. Ils se renseignent souvent pour savoir à partir de quand et où il sera possible de se procurer des carburants synthétiques, également appelés «synfuels» ou «e-fuels».