La semaine dernière, les inquiétudes concernant les pertes de production dans des pays tels que la Libye et le Kazakhstan ont occupé le devant de la scène. Toutefois, après l’annonce en fin de semaine dernière d’une reprise progressive de la production de pétrole sur le champ pétrolier de Tengiz et d’une légère reprise de la production de pétrole libyen, ces inquiétudes s’estompent quelque peu au début de la nouvelle semaine de négociation.
Selon la décision du 4 janvier 2022, l’OPEP+ poursuivra les augmentations de production sans changement, mais n’a pas proposé de solution ou de compensation pour les quantités inférieures à la demande de certains pays membres. Une telle solution aurait mis plus de pétrole sur le marché au lieu de poursuivre les mesures sans changement.
D’un point de vue saisonnier, la demande de pétrole diminue tout d’abord après le changement d’année. Les pays de l’OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole) augmentent leur production de pétrole de +0,4 million de b/j par mois et la production d’autres pays, comme les États-Unis, augmente également de mois en mois.
Cette semaine, Omikron reste un sujet important sur les marchés pétroliers, mais les signes avant-coureurs ont changé. Alors qu’il y a deux semaines, la peur et l’angoisse régnaient et que les prix du pétrole s’effondraient, l’optimisme prévaut désormais, laissant penser que la situation ne sera pas aussi grave qu’on le craignait. En conséquence, les bourses du pétrole continuent de grimper en ce début de semaine.
Vendredi, les contrats à terme sur le pétrole sur l’ICE (International Comodities Exchange) et le NYMEX (New York Mercantile Exchange) ont enregistré leur sixième baisse hebdomadaire consécutive, la plus longue depuis 2018. L’incertitude concernant la nouvelle variante d’Omikron reste un thème majeur sur les marchés pétroliers et continue d’exercer une certaine pression à la baisse, car on ne sait toujours pas quel pourrait être l’impact de la variante du virus sur la demande.