Les contrats à terme sur les marchés pétroliers (oil futures) ont non seulement baissé dans le courant de la journée de vendredi, mais ont également enregistré de légères pertes pour la semaine. La pression à la vente a été principalement exercée par le dollar, qui s’est considérablement apprécié en milieu de semaine en raison des données sur l’inflation américaine. Les contrats à terme sur le pétrole étant négociés en dollars, ils deviennent plus chers et donc moins intéressants pour les acheteurs en dehors des États-Unis.
La situation de l’offre sur les marchés pétroliers reste tendue.Alors que l’OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole) s’en tient à la stratégie de production convenue cet été, une libération des réserves stratégiques de pétrole aux États-Unis ne semble pas être en vue pour le moment. Selon un analyste, la crise énergétique reprend le contrôle des marchés de l’énergie.
Les parts de marché des nouvelles immatriculations de voitures privées dotées de systèmes de propulsion alternatifs explosent littéralement. Néanmoins, les moteurs thermiques resteront encore longtemps le pilier central de la mobilité routière. Une situation positive s’agissant de l’approvisionnement en énergie.
La quatrième journée de la branche d’Avenergy Suisse, organisée cette fois-ci en coopération avec routesuisse, a tourné autour de l’avenir du financement des transports ou, pour le dire simplement, autour de la question suivante: d’où viendra tout l’argent qui paiera nos routes à l’avenir? Quel mode de transport participera au financement et dans quelle mesure le fera-t-il, combien les consommatrices et les consommateurs devront-ils payer, quel système de financement sera utilisé à l’avenir? Lors de la journée de la branche qui a attiré de nombreux participants, ces questions et d’autres ont fait l’objet d’une discussion controversée au restaurant Metropol à Zurich.